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L'EVENEMENT

Jean-Marc Pineau
sur les pas de
René Caillié.

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Portrait de René Caillié
L'itinéraire marocain de René Caillié
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René Caillé
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Jean-Marc Pineau
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LE DEFI DE JEAN-MARC PINEAU :

plus de deux siècles plus tard, marcher sur les traces
de l'aventurier et explorateur René Caillié !


René Caillié est né en France en 1799, dans le département des Deux-Sèvres à Mauzé sur le Mignon, sur la côte atlantique.

C'est un homme du peuple devenu orphelin dès son plus jeune âge. En 1800, son père, modeste ouvrier boulanger, est condamné au bagne pour un petit vol et sa mère meurt trois ans plus tard.

Bercé par la lecture de Robinson Crusoé que lui fait découvrir son maître d'école, René Caillié rêve de l’Afrique à une époque où seules les côtes du littoral sont connues.
En 1816, il quitte à pied Mauzé pour Rochefort-sur-Mer et s'embarque pour le Sénégal. Il n’a alors que 17 ans.

Son rêve, c’est Tombouctou, "La cité mystérieuse", "L'inaccessible", la ville sainte de l’Islam, interdite aux chrétiens et incroyants !
Seul et sans moyens financiers, René Caillié travaille pour des maisons de commerce afin de réunir le pécule nécessaire. Ainsi, ira-t-il jusqu'aux Antilles puis en Sierra Leonne, au service des anglais.

A deux reprises, il tente de se joindre à des expéditions à destination de "Tin-Bouctou", mais toutes deux se terminent en catastrophe.
La troisième sera la bonne, il a alors 28 ans.
Il part de Boké, dans le golfe de Guinée, le 19 avril 1827, mais il tombe gravement malade et est contraint de séjourner sept mois à Timié en Côte d'Ivoire. Le scorbut lui fait perdre toutes ses dents et la moitié de son palais.
Trés affaibli, il n'atteind Tombouctou qu'un an après son départ, le 20 avril 1828. Il est plutôt déçu. La capitale du désert a perdu de sa splendeur passée. Cette ville aux sept mosquées n'est plus qu'un médiocre village désseché par le soleil et par le vent.
Néanmoins, il en dresse minutieusement le plan, décrit les mosquées et prend de nombreuses notes.
Se sentant suspecté, il n'a plus qu'une idée en tête, échapper au piège et reganer au plus vite l'Europe.
Il repart le 04 mai avec une caravanne de commerçants Maures. Il se fait appellé Abdallali.

Mais le retour sera encore pire que l'aller ! Pendant près de deux mois, la traversée à pieds du Sahara fut un long calvaire, fait de souffrances et de privations.
Arrivé dans la région du Tafilalet, située au Sud-Est de l'Atlas dans l'actuel Maroc, la chance lui permet de louer un âne et de se joindre à une caravane pour Fès.
En guenilles, le visage défiguré, c'est maintenant en mendiant qu'il va ralier Meknès, Rabat puis Tanger.
Se faisant alors reconnaître, il est hébergé et soigné par le consul de France avant d'embarquer pour Toulon...

Contrairement à la plupart des explorateurs de son siècle, René Caillé est parti incognito et sans escorte.
Il voyage en se faisant passer pour un musulman et pour pouvoir tenir ce rôle, il a séjourné préalablement pendant de longs mois dans une communauté musulmane du Sénégal. Il y étudia, avec une grande rigueur, l'arabe et le Coran.

De tout cela il dénote des autres explorateurs : c'est un homme humble, honnête, mu par une volonté de fer pour atteindre l'objectif fixé : Tombouctou et la quête de soi.

C'est aussi un humaniste, respectueux de ses frères africains, dénonçant l'esclavage et la condition des femmes, faisant de nombreuses remarques sur l'excellente adaptation des techniques agricoles.

A son retour en France il a droit à tous les honneurs. Accueilli en héros par le Baron de Cuvier, président de la Société de Géographie, il sera décoré de la Légion d'Honneur et doté par Charles X de la prime promise au premier français à atteidre Tombouctou.
Plus tard il aura la satisfaction de se voir allouer une pension, d'être reçu à déjeuner par Louis Philippe et de voir ses carnets de voyage édités.

René Caillé meurt 10 ans plus tard, en 1838 à l'âge de 39 ans, vieilli prématurément par les nombreuses souffrances endurées lors de son périple.



Jean-Marc Pineau, comme René Caillié, est originaire des Deux-Sèvres, sur la côte ouest de la France.

Cet infirmier de formation est aussi militant écologique et alter mondialiste. Il se consacre beaucoup à l’action humanitaire et son engagement à Santé Sud, ONG basée à Marseille, l'a déja conduit, à deux reprises, jusqu’en Mongolie. Il en est un des administrateurs.

Devenu comédien et conteur, il amine des rencontres avec les enfants des écoles mais aussi des soirées-spectacles pour tous.
De nombreux voyages en Afrique lui inspirent un recueil entier de poésie consacré à ce pays : « Portraits africains ».

Après un voyage à Tombouctou en 1992, il redécouvre les carnets de voyage de celui qui fut le deuxième à pénétrer dans "La cité interdite" le 20 avril 1828.

Fasciné par cette aventure, par la grandeur d’âme de Caillé, sa force, sa résistance aux épreuves subies, Jean-Marc Pineau décide alors d’entreprendre un projet un peu fou : marcher sur les traces de cet explorateur intrépide.

Du 20 novembre 2001 au 20 février 2002, il entreprend, à pieds et en pirogue, un premier long périple de 1837 Km, de Boké à Tombouctou, à travers la Guinée, la Côte d’Ivoire et le Mali.

Au-delà de l’exploit sportif, il veut répondre à une question qui le hante : que reste-t-il des paysages naturels et culturels de l’itinéraire de René Caillié ?

A son retour il publiera un livre aux Presses de la Renaissance: « Mon voyage à Tombouctou – sur les pas de René Caillié - ».
Ce récit sera récompensé par le Grand Prix 2005 des explorations et des voyages de découverte attribué par la Société Française de Géographie.

Toujours animé par la même ferveur, il projette donc de renouer avec son exploit sportif et de terminer à pieds l’itinéraire de retour de René Caillié, de Bounou, situé près de M'Hamid dans le grand sud marocain, jusqu’à Tanger.

Le 05 mars 2008, il repartira sur les traces de l’explorateur, accompagné d’un guide et d’un dromadaire, toujours porteur de contes, de récits de voyages et de messages humanitaires à destinations des enfants des écoles et des populations locales...

Et comme René Caillié, il sera reçu par le Consul de France à son arrivée à Tanger !

Et la caravane passe !
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